Le 17 avril 2015 s’est tenu le dernier conseil d’administration de notre association dans le local communal mis à disposition par la municipalité de Versailles, dit l’Octroi, au 122 avenue de Paris.
Ce local était partagé avec l’antenneVersaillaise de l’ANFEM depuis de nombreuses années ; nous y tenions nos conseils d’administration et réunions depuis les années 1980.
A la demande de la municipalité, nous rejoindrons, le 23 avril, les locaux du comité d’entente des associations patriotiques anciens combattants victimes de guerre militaires de Versailles (CEACMVGV) qui regroupe 28 associations d’anciens combattants et de réservistes. Adresse : 39 rue des Chantiers – 78 000 Versailles
Les Octrois de Versailles
Vestiges d’un impôt aboli et derniers témoins des anciennes limites de Versailles, les deux pavillons d’Octroi de l’avenue de Paris sont aujourd’hui profondément ancrés dans le paysage urbain de la Ville, formant la plus symbolique des portes d’entrée de la Cité Royale. Construits en 1824 sur ordre du marquis de la Londe, » maire du IIIe arrondissement de Seine-et-Oise « , les bâtiments ainsi que les grilles en fer qui s’étendaient sur toute la largeur de l’avenue étaient alors affectés au service de l’Octroi. Ressource principale des communes, cet impôt taxait depuis 1748, selon leur poids ou leur quantité, tous les biens, matériaux, produits, bétail ou denrées pénétrant dans la Ville. Les deux pavillons étaient construits de manière identique sur deux niveaux et en pierre de qualité ; l’étage était soutenu par des pilastres latéraux et couronné d’un fronton conformément aux normes néo-classiques de l’époque. Les pavillons de l’avenue de Paris tombent dans l’oubli jusqu’en août 1959, date à laquelle ils sont inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques. Une décision qui fera couler beaucoup d’encre durant des années, la municipalité de l’époque conduite par André Mignot étant en effet fermement décidée à démolir les deux édifices afin d’améliorer la visibilité des automobilistes empruntant le carrefour, particulièrement accidentogène, formé par l’avenue de Paris, la rue Vauban et l’avenue de Porchefontaine.
L’Etat tiendra bon et les pavillons seront finalement préservés, à défaut des grilles qui disparaîtront toutes. Il faudra cependant attendre les années 80 pour que les Octrois soient mis à la disposition d’associations. Quant au fameux carrefour, il a été réaménagé en 1993 en tenant compte de ces spécificités architecturales…
Nous occupions une pièce du rez de chaussée du bâtiment de droite sur la photo.
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